Tout ce que vous devez savoir sur les CrowdStrike 24 Hours of Spa 2023: Relais, Pit-Stops & Pneus

Everything you need to know about the 2023 CrowdStrike 24 Hours of Spa: Stints, Stops & Tyres

Durant la course, vous entendrez souvent les commentateurs parler d’un relais, soit le temps passé par une voiture sur la piste entre deux passages par les stands. Le chrono est lancé quand la voiture quitte la voie des stands et s’arrête quand elle y revient. La longueur maximale d’un relais à Spa est de 65 minutes, sauf si une neutralisation (par Full Course Yellow ou par Safety Car) est déployée à la fin du relais. Dans ce cas, l’allure est réduite et le pilote dispose de 5 minutes supplémentaires pour rejoindre son stand.

Les arrêts aux stands, plus connus comme « Pit-Stops », sont essentiels dans les courses d’endurance. Il y en aura des centaines durant les 24 Heures. Pour les arrêts traditionnels, il y a un temps minimum de ravitaillement durant lequel la voiture doit être connectée à la tour de ravitaillement. Le changement de pilote et le changement de pneus peuvent se faire durant le ravitaillement en carburant, mais ils sont optionnels. Une tolérance d’une seconde par rapport au temps minimum est autorisée quatre fois durant la course.

Pour tenter des coups stratégiques, il est aussi autorisé de faire des ravitaillements plus courts, appelés « short refuelling stops ». Pour ceux-ci, un temps maximum de connexion à la tour de ravitaillement – qui peut différer d’une marque à l’autre – sera défini ainsi qu’un temps minimum d’arrêt. Comme il y a des différences entre les marques, il est possible que certaines voitures patientent quelques instants avant de pouvoir repartir. Tous ces arrêts courts coûtent donc le même temps à chaque voiture tout en leur donnant la même autonomie en carburant. Il n’y a pas de tolérance pour ces arrêts courts, donc les équipes doivent être irréprochables sur leur gestion du temps.

En outre, chaque voiture doit effectuer un arrêt technique obligatoire, celui-ci étant de quatre minutes minimum entre l’entrée et la sortie de la voie des stands. Cet arrêt permet aux voitures de changer des pièces d’usure, comme les plaquettes de freins par exemple. Et comme l’opération peut être effectuée plus rapidement sur certaines voitures que sur d’autres, tout le monde est ainsi mis sur un pied d’égalité. L’arrêt technique peut être effectué à n’importe quel moment entre le début de la 12e heure et la fin de la 22e heure, y compris durant une neutralisation par Full Course Yellow ou par Safety Car. 

En parlant de Safety Car, une nouvelle règle introduite cette année pourrait jouer un rôle important. Quand la voiture est en piste et que la course est neutralisée, toutes les voitures intercalées dans la file entre la Safety Car (qui se placera devant la tête de la course) et le leader de leur classe seront autorisées à dépasser pour rejoindre l’arrière de la file de voitures. Cette règle vise à ne pas fausser la lutte dans les différentes classes en créant un écart artificiel entre les leaders et leurs poursuivants. Au contraire, elle permettra ici de rapprocher les candidats à la victoire dans chacune des classes à l’image de ce qui se fait aussi pour le classement général.

En tant que fournisseur unique pour les pneumatiques, Pirelli fournit à chaque voiture un maximum de 30 trains de pneus slicks, ceux-ci devant obligatoirement être utilisés dès les essais libres. Deux sets déjà utilisés lors des journées d’essais officiels peuvent éventuellement faire partie du contingent et un train supplémentaire est alloué aux voitures participant à la Super Pole. Ces quatre pneus supplémentaires ne peuvent toutefois pas être utilisés pendant la course et il n'y a donc aucune excuse pour ne pas les pousser à la limite.

Bien sûr, nous savons à quel point la météo peut jouer un rôle crucial à Spa. La pluie n’est jamais très loin dans les Ardennes et une éventuelle averse peut totalement changer le déroulement de la course… même si l’édition 2022 tend à nous faire mentir, pas une seule goutte de pluie n’étant apparue durant les 24 Heures. Dans tous les cas, et pour des raisons de sécurité, il n’y a aucune limite concernant le nombre de pneus pluie de sorte que chaque pilote puisse disposer des gommes adéquates en fonction des conditions de piste.